- Shafter-Minter Field Airport (Shafter, CA, USA)
- Reid-Hillview Airport of Santa Clara County (San Jose, CA, USA)
En Californie du sud, il fait beaucoup moins beau en juin qu'en septembre. On est en plein dans ce que les autochtones appellent le june gloom, une partie de l'année où l'été peine à s'installer et où les régions côtières sont constamment enfouies sous les entrées maritimes. La couche nuageuse soudée et la visibilité médiocre nous ont empêché de partir samedi comme initialement prévu, et même chose dimanche. Il faut attendre lundi pour qu'enfin nous ayons une ouverture.
Nos quatre avions décollent l'un après l'autre de Montgomery Field vers 15h30. Heureux et un peu fébriles, nous passons dans un trou dans la couche et continuons au dessus, cap au nord en longeant la côte invisible sous la masse immaculée des nuages. Au bout d'une petite heure de vol, la météo se dégage et nous pouvons observer le dense trafic de liners qui décollent et atterrissent de l'aéroport international de Los Angeles, ainsi que l'immense mégalopole elle même, vaste étendue de béton grisâtre.
Puis ce sont les hautes collines pelées du nord de Los Angeles, plis de terrain aux teintes ocres et jaunes, et nous débouchons sur le patchwork de champs verts et bruns du comté de Kern. C'est là que se trouve le terrain de Shafter-Minter, notre première étape.
Shafter-Minter est désert, presque fantomatique. Nous faisons le plein au self-serve sous un soleil poussiéreux, au milieu de vieux véhicules abandonnés, camions citernes rouillés et tracteurs agricoles oubliés. Et garés en ligne dans un coin du parking, une série d'étranges petits hélicoptères équipés pour épandre des pesticides sur les cultures environnantes.
Nous repartons rapidement et continuons notre voyage vers Oakland.
Le Duchess, bimoteur rapide et piloté par des IFR chevronnés, se pose à Oakland, comme prévu. Mais dans les trois Cessna, nous nous inquiétons un peu. La nuit se rapproche, et aucun pilote n'a envie de se poser après le coucher du soleil. De plus, la météo au nord de la baie de San Francisco n'est pas engageante (toujours le june gloom). Nous décidons de nous dérouter sur Reid-Hillview, un aéroport au sud de la baie, plus proche et au dessus duquel la météo est plus clémente.
Nous nous posons presque à la nuit, et la piste de Reid-Hillview, mal éclairée, est bien difficile à repérer malgré les VOR, DME et GPS.
Les passagers du Duchess (Marc-Oliver, Joël et Georges) nous rejoignent une heure plus tard avec deux voitures de location. Et nous repartons, fatigués, vers le centre de San Francisco où nous attends notre hôtel.
Nos quatre avions décollent l'un après l'autre de Montgomery Field vers 15h30. Heureux et un peu fébriles, nous passons dans un trou dans la couche et continuons au dessus, cap au nord en longeant la côte invisible sous la masse immaculée des nuages. Au bout d'une petite heure de vol, la météo se dégage et nous pouvons observer le dense trafic de liners qui décollent et atterrissent de l'aéroport international de Los Angeles, ainsi que l'immense mégalopole elle même, vaste étendue de béton grisâtre.
Puis ce sont les hautes collines pelées du nord de Los Angeles, plis de terrain aux teintes ocres et jaunes, et nous débouchons sur le patchwork de champs verts et bruns du comté de Kern. C'est là que se trouve le terrain de Shafter-Minter, notre première étape.
Shafter-Minter est désert, presque fantomatique. Nous faisons le plein au self-serve sous un soleil poussiéreux, au milieu de vieux véhicules abandonnés, camions citernes rouillés et tracteurs agricoles oubliés. Et garés en ligne dans un coin du parking, une série d'étranges petits hélicoptères équipés pour épandre des pesticides sur les cultures environnantes.
Nous repartons rapidement et continuons notre voyage vers Oakland.
Le Duchess, bimoteur rapide et piloté par des IFR chevronnés, se pose à Oakland, comme prévu. Mais dans les trois Cessna, nous nous inquiétons un peu. La nuit se rapproche, et aucun pilote n'a envie de se poser après le coucher du soleil. De plus, la météo au nord de la baie de San Francisco n'est pas engageante (toujours le june gloom). Nous décidons de nous dérouter sur Reid-Hillview, un aéroport au sud de la baie, plus proche et au dessus duquel la météo est plus clémente.
Nous nous posons presque à la nuit, et la piste de Reid-Hillview, mal éclairée, est bien difficile à repérer malgré les VOR, DME et GPS.
Les passagers du Duchess (Marc-Oliver, Joël et Georges) nous rejoignent une heure plus tard avec deux voitures de location. Et nous repartons, fatigués, vers le centre de San Francisco où nous attends notre hôtel.
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