Microsoft Flight
Microsoft Flight est maintenant disponible en téléchargement.
Quoi qu'en dise - ou ne dise pas - Microsoft, Flight est implicitement l'héritier d'un prédecesseur prestigieux. Et aujourd'hui encore, le vénérable Flight Simulator X est bien vivant. Bien que Microsoft ne le supporte plus depuis 2009, il évolue encore aujourd'hui grâce à de nombreux développeurs passionnés - et souvent bénévoles - qui repoussent sans cesse les limites du programme.
A mon sens, c'est une des raisons pour lesquelles Flight est assez mal reçu dans le milieu des simmers. Déjà, quand on a passé des années à construire un Flight Simulator en lui intégrant une multitude de modifications, gratuites ou payantes, on a une tendance naturelle à trouver désagréable la perspective de tout abandonner pour passer à autre chose. Mais surtout, l'architecture ouverte du précedent Flight Simulator, celle là même qui est à l'origine de sa longévité, s'inscrit mal dans les concepts marketing modernes ou le DLC et la boutique en ligne verrouillée sont rois. Il y a peu de chances pour que Flight soit aussi ouvert que son ancêtre.
Et il est improbable qu'on ait un jour dans Flight la possibilité de se faire catapulter du Clémenceau à bord d'un Etendard IV, le tout gratuitement.
Fin de la digression sur Microsoft Flight.
Ce dont j'ai envie de parler ici, c'est de l'ensemble des modifications et des ajouts pour ce bon vieux Flight Simulator X que j'utilise pour simuler des opérations aéronavales. La plupart sont gratuites, ce qui ne gâche rien, et le résultat est tout à fait bluffant.
Flight Simulator X avec Acceleration est prérequis.
- Avions
L'avion d'entrainement de la Royale dans les années 60, le Zephyr est un bon avion pour commencer à se familiariser avec les techniques d'appontage - c'est le seul avec lequel je suis à peu près constant dans cet exercice. Il est lent et stable, malgré des moteurs un peu capricieux.
Sa version pour Flight Simulator a été créée par Restauravia, qui la met gratuitement à disposition sur son site. L'avion est un très bon freeware, crédible au pilotage et aux systèmes corrects, qui pèche néanmoins par des textures extérieures fades et un cockpit peu lisible.
Avion emblématique de la Marine Nationale française des années 60 aux années 80 (remplacé ensuite par le Super Etendard, puis le Rafale), L'Etendard IV est parfait pour jouer sur le Clémenceau ou le Foch une fois qu'on maitrise les appontages en Zephyr.
Egalement gratuit, il est disponible chez RFN. Si les textures extérieures manquent de personalité, le modèle est superbe, et le cockpit est très réussi, complet et fonctionnel.
VRS Superbug (payware)
Là, on change de réferentiel.
Déjà, le F/A-18E est un avion américain, plus gros, plus moderne, plus puissant, plus rapide, avec des commandes de vol électriques, des écrans couleur... C'est le genre d'avion dans lequel il est plus compliqué de ralentir que de prendre de la vitesse, et quand on est en finale vers le Nimitz on sent qu'on est plus sur l'un des ancêtres français.
Ensuite, c'est un payware (~45 USD). Et malgré la qualité de nombreux freewares, on sent la différence, surtout sur un avion de cette complexité. Graphiquement irréprochable, largement configurable grâce à un outil externe, avec des systèmes complexes modélisés en détail et même des armements fonctionnels, c'est un des meilleurs avions pour FSX que je connais.
- Bases aéronavales
Avant de partir vers le large pour se poser sur un porte-avion, il est judicieux de s'entrainer à terre. Pour cela, il existe des scènes gratuites qui représente des BAN française avec leur équipement fonctionnel pour l'ASSP (Appontage Simulé Sur Piste).
- Portes-avions
Trois portes-avions dans deux packages gratuits disponibles chez RFN : le Clémenceau en version 1995, et les Clémenceau et le Foch en version 1975.
(pas de lien, à trouver sur les sites de simulation habituels - Avsim, FlightSim, etc / uss_nimitz_ike_version2.zip)
aiCarriers
Un outil indispensable pour pouvoir positionner et mettre en mouvement les portes-avions.
En effet, seuls, les portes-avions ne sont pas utilisables : il faut les charger dans un vol FSX. Il existe plusieurs solutions pour ça, mais la plus simple c'est aiCarriers, qui permet via un menu simple de faire apparaître un navire de son choix à l'emplacement de son choix, et de le mettre en mouvement face au vent.
(pas de lien, à trouver sur les sites de simulation habituels - Avsim, FlightSim, etc / aicarriers2.zip)- Divers
Pour finir, j'utilise deux outils qui sont similaires : ils permettent de simuler un officier d'appontage (ou landing signal officer), un type qui est sur le porte-avion et guide vocalement les avions en approche.
Le premier, encore issu de RFN, parle en français. Je l'utilise donc avec les avions français, et ça tombe bien parce qu'il est nativement intégré au Zephyr est à l'Etendard.
Le second, vLSO, est un programme externe qui communique avec FSX.
Il est encore en version béta, mais très prometteur. En plus des communications du LSO (en anglais cette fois), on a droit à des débriefings de ses appontages : le programme donne une note (comme le fait un vrai LSO) et fournit des graphiques avec la trajectoire.
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Voilà pour les modifications que j'utilise. Il en existe beaucoup d'autres, en particuliers des avions qui permettent de varier les expériences et les situations. Je recommande, encore, de trainer sur le site de la Royale French Navy pour approfondir cet aspect de Flight Simulator.
L'avenir est toujours prometteur, avec en particulier l'arrivé prochaine du TacPack de VRS qui permettra de pousser encore plus loin l'utilisation des armements, et le travail des français bénévoles de FSX@War qui construisent un champ de bataille virtuel dans l'environnement de FSX.
Merci Florent pour cet inventaire des outils/avions disponibles pour jouer au pilote de la Flotille 12F.
RépondreSupprimerPour ma part, sans avoir testé le Zephyr, j'aime beaucoup le Fouga Magister.