14 février 2016

Retour vers DCS



Au début des années 2000, Lock On : Modern Air Combat, et bien sûr le IL-2 Sturmovik original, ont joué un rôle central dans ma découverte de la simulation aéronautique. C'est en tâtonnant avec les systèmes radar du Su-27 ou les réglages de convergence du MiG-3 que j'ai rallumé ma vieille passion pour l'aviation, ce qui m'a finalement amené à passer mon PPL quelques années plus tard.

Digital Combat Simulator, ou DCS, c'est le successeur de Lock On (lui même successeur du vénérable Flanker que je n'ai pas connu).
Depuis 15 ans il a bien changé : intégrations de modèles de vols avancés, cockpits en 3D avec 6 degrés de liberté, instruments cliquables et modélisation intégrale des systèmes pour certains appareils, refonte de l'architecture technique (et commerciale) en un système modulaire à la Flight Simulator...
D'un autre côté, il n'a pas beaucoup changé : toujours la même vieille carte, un éditeur de mission laborieux, un univers vide et peu immersif, un moteur graphique horriblement daté...

Sauf que sur ce dernier point, crucial, il y a du mouvement : la version 1.5 de DCS à intégré une refonte du moteur graphique pour exploiter les technologies actuelles, ce qui en pratique veut dire qu'on peut enfin le faire tourner avec des performances satisfaisantes sur une machine récente.
C'est ça qui m'a motivé à me replonger dans DCS.


DCS en 2010 : le module A-10C et la carte Nevada, qui est toujours en alpha 6 ans plus tard.
A l'époque, je me rappelle avoir été impressionné par l'avion, mais franchement déçu par le rendu de l'environnement.

En 2016, DCS 1.5 est enfin fluide sur ma machine sans avoir à faire de terribles concessions graphiques. Après quelques heures de jeu voilà ce que j'ai retenu :

Points positifs
  • Possibilité de configurer les contrôles en cours de jeu - ÉNORME point positif
  • Performances excellentes, rendu visuel satisfaisant, particulièrement les effets (nuages, brume, condensation et trainées de missiles se sont bien améliorés)
  • Modèles de vols toujours très crédibles et fins ; modélisation des dégâts sur son propre avion assez détaillée
  • Modélisation des systèmes du A-10C excellente, avec évidemment la possibilité de se servir des armement
Points négatifs
  • Rendu visuel daté, surtout au niveau de l'environnement (carte Crimée) ; les textures des véhicules sont souvent assez fades
  • Environnement toujours aussi vide : pas de trafic civil, communications radio laborieuses et pas toujours cohérentes, radionavigation embryonnaire
  • Pour le A-10C, manque de possibilités de customiser ses systèmes de vol (présélections radio, configurations d'armement et de systèmes de défense...)


Malgré ses défauts, DCS reste l'une des valeurs sûres de la simulation militaire aéronautique : sérieux, détaillé, précis, il incite à se plonger dans les manuels et à apprendre des procédures complexes, et il assouvit superbement la curiosité technique du simmeur. Il évolue et s'améliore encore : le moteur graphique est une étape, d'autres sont planifiées (carte Nevada, portes-avions améliorés, modules détaillés dont un F-18, et plein de choses petites ou grandes...).
 
A noter que DCS World, la base de DCS, est gratuit avec la vieille carte de Crimée et deux modules : le TF-51D qui est un module avancé, et le Su-25T qui est un module standard (sans cockpit cliquable ni modèle de vol professionnel).
 
Et comme tout les simulateurs sérieux, la première étape c'est de configurer ses contrôleurs. J'y ai (re-)passé pas mal de temps et je suis arrivé à un ensemble fonctionnel pour mon cas (X-52 Pro, palonnier, Track-IR). Je le partagerais dans un prochain post sur ce blog.


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